Armure, mouvement et protection
Paris by Night, pour Vampire la Mascarade
Le postulat est que dans les jeux de rôle, protection et mouvement sont opposés. Notamment avec la fameuse armure de plates. Bien des actions sont refusées aux personnages avec de telles armures. Mais quand est-il en réalité ?
L’armure est -elle un frein au déplacement?
Protection et mouvement
Coupons court à tout débat : bouger et être protégé est possible.
La preuve :
La légende
La croyance voulant qu’un personnage en armure soit incapable de se mouvoir vient d’un roman publié en 1889: un Yankee à la cour du roi Arthur.
Dans ce roman, l’auteur, Mark Twain, y décrit une « grue à chevaliers » pour aider ces derniers à se lever ou à monter à cheval.
Mais aucune source historique n’indique ce fait.
Une armure, des options
Les chevaliers avaient une armure modulable, qu’ils adaptaient en fonction des besoins.
L’armure de joute était plus robuste que celle utilisée pour le combat. En effet, l’effort à fournir n’était pas le même.
Une joute durait peu de temps en comparaison des heures de combat qui pouvaient attendre le chevalier qui partait faire la guerre.
Un peu de physique
Une armure pesait environ entre 35 et 40 kg. Soit un poids assez considérable pour un corps humain.
Mais le principe de répartition du poids faisant, les armures de plates sont comparables aux tenues des sapeurs-pompiers.
Et nos soldats du feu en voient de belles lors de leurs interventions, notamment question mouvement.
Du combat en armure
Contrairement à la rumeur, le combat en armure est un combat au corps à corps : pieds, poings, projections.
L’épée était une aide pour déséquilibrer l’adversaire, ou pour atteindre des zones comme les fentes des yeux.
Pas de grands moulinets donc, ni de membres tranchés à tour de bras.
La hache servait à déformer les pièces d’armure, la dague à achever son adversaire.
Par contre, se déplacer silencieusement en armure de plates reste toujours impossible.
Paris by Night, pour Vampire la Mascarade