Codex Seraphinianus : de l’autre côté du miroir
Paris by Night, pour Vampire la Mascarade
Écrit en 1970, publié pour la première fois en 1981, réédité à plusieurs reprises, et atteignant le prix de 3700 euros pour l’exemplaire le plus cher sur le marché de l’occasion, le codex Seraphinianus est l’œuvre de Luigi Serafini.
Ce livre a fait, et fait encore, couler beaucoup d’encre.
Car bien que d’une qualité graphique et esthétique indéniable, le codex Seraphinianus est avant tout indéchiffrable.
Do you speack …
Ce livre est indéchiffrable pour la simple et bonne raison que l’auteur a inventé la langue servant à la rédaction du codex Seraphinianus.
Plusieurs linguistes se sont attelés à la tâche, mais jusqu’à maintenant, aucun résultat n’a filtré.
Le livre a une seul et unique phrase non écrite dans cette fameuse langue inventée, mais écrite en français :
« Fille orgiaque surgie et devinée, le premier jour sur la digue de Balbec ».
Pour certain, c’est là la clé pour percer les mystères du codex Seraphinianus.
Je rêvais d’un autre monde
Le codex Seraphinianus est découpé en 11 chapitres, traitant de la nature, des hommes, des minéraux, des mathématiques, de l’architecture et de l’écriture, de la faune, de la flore, des bipèdes, des machines et véhicules, de la biologie, de l’histoire, des jeux et des sports.
Un autre univers vous y attend.
L’ensemble de l’ouvrage est illustré de nombreux dessins.
Mais ce qui surprend, c’est la proximité de cet autre univers avec le notre. Une sorte de traversée du miroir, un monde absurde mais cependant familier.
Avec plus de 400 pages dans sa première version, le codex Seraphinianus nous offre un voyage vers un ailleurs.
De là a penser que l’auteur ai effectivement voyagé vers un univers parallèle, et que le codex Seraphinianus soit son récit vers cet autre ailleurs, que ce soit une partie des contrées du rêve, de l’Umbra, d’un monde horrifique ou d’un autre plan d’existence, seuls vos PJ’s pourront faire éclater la vérité.
Paris by Night, pour Vampire la Mascarade
